Chaque année, nous célébrons la Journée mondiale de la tuberculose le 24 mars. Cet événement annuel commémore la date en 1882, lorsque le Dr Robert Koch a annoncé sa découverte de Mycobacterium tuberculosis, le bacille qui cause la tuberculose.
Bien que la tuberculose (TB) soit évitable et guérissable, de nombreuses personnes dans le monde souffrent encore de cette maladie.
La Journée mondiale de la tuberculose est une occasion pour toutes les personnes du monde entier de se joindre à la lutte en éduquant les autres contre la tuberculose et en exhortant les gouvernements à agir.
Pour la deuxième année consécutive, la campagne aura pour thème: «S’unir pour mettre fin à la tuberculose». Cette année, l’OMS mettra plus spécialement l’accent sur les efforts pour «Ne laisser personne de côté», avec des actions visant à lutter contre la stigmatisation, les discriminations, la marginalisation et à surmonter les obstacles empêchant l’accès aux soins.
C’est essentiel pour atteindre la cible de mettre fin à la tuberculose d’ici 2030, dans le cadre des objectifs de développement durable des Nations Unies et de la Stratégie de l’OMS pour mettre fin à la tuberculose.
L’an dernier, l’OMS a indiqué qu’en 2015, 10,4 millions de personnes ont contracté la maladie et que 1,8 million en sont mortes, faisant de la tuberculose la maladie infectieuse la plus meurtrière au monde. Elle est profondément enracinée dans les populations où les droits humains et la dignité sont limités. Si la tuberculose n’épargne personne, elle se développe particulièrement chez ceux qui vivent dans la pauvreté, les communautés et les groupes marginalisés et d’autres populations vulnérables.
On trouve dans les personnes vulnérables: les migrants, les réfugiés, les minorités ethniques, les mineurs et ceux qui travaillent dans des conditions propices au risque, les personnes âgées, les femmes et les enfants marginalisés dans beaucoup d’endroits, etc. Certains facteurs, comme la malnutrition, les logements et l’assainissement insalubres, aggravés par des facteurs de risque comme le tabac, la consommation d’alcool et le diabète, influent sur la vulnérabilité à la tuberculose et l’accès aux soins.
De plus, cet accès se heurte souvent aux dépenses catastrophiques liées à la maladie, aux consultations, aux séjours dans les structures de soins et au manque de protection sociale, créant un cercle vicieux de la pauvreté et de la mauvaise santé.
Objectifs de la stratégie mondiale pour la tuberculose prévention, les soins et le contrôle 2015-2025
Pour atteindre les objectifs determines dans la stratégie pour la fin ultime de la tuberculose, il est necessaries a augmenter de la baisse annuelle de l’incidence mondiale de la tuberculose à 2% par an, en 2015 à 10% par an jusqu’en 2025.
Il est necessaries de diminuer le pourcentage de personnes qui meurent de la maladie de 15% en 2015 à 6,5% en 2025.
Situation dans la République de Macédoine
En 2013, dans la République de Macédoine est registrée la prévalence de la tuberculose active de 20,8 par 100 000 habitants ou 428 cases. En 2016 dans la République de Macédoine est registrée la prévalence de la tuberculose active de 13.9 par 100 000 habitants, soit 288 cas. Ces chiffres sont inférieurs à la prevalence en 2005, s’élevant à 52,8 patients par 100 000 habitants. Dans la continuité, on a constamment réduire le nombre total de patients atteints de tuberculose pour la période analysée 2005-2014, le taux de prévalence montre une tendance à la baisse. (Diagramme1)
En 2016, dans la République de Macédoine est registrée l’incidence de la tuberculose actif de 12,8 par 100 000 habitants ou 267 personnes nouvellement infectées, tandis qu’en 2013 l’incidence était de 15,7 pour 100 000 habitants ou 323 personnes nouvellement infectées par la tuberculose. Dans la période analysée de 2005-2014, le taux d’incidence, ainsi que le taux de prévalence montre une tendance à la baisse. La Macédoine est entre les pays ayant une faible incidence des pays de la région européenne. (Diagramme2)
Mesures visant à améliorer la situation
La tuberculose est une maladie qui peut être traitée et guérie avec un contrôle total par le médecin, en prenant régulièrement des conseils de médicaments et de conformité.
Afin de faire progresser le contrôle et le traitement de la tuberculose dans le pays, ce qui réduit le risque de propagation de l’infection, en particulier celles causées par des souches résistantes de Mycobacterium tuberculosis, la prévention de la tuberculose co-infection entre l’infection à VIH, il est nécessaire de prendre toutes les mesures préventives disponibles qui contribuent à la détection précoce et la prévention de la maladie.
Un dépistage actif des groupes à risque de tuberculose avec radiophotographie sélective. Pour 2015 sont prévues des radiographies aux groupes à risque, notamment: les patients dans les hôpitaux psychiatriques, les prisonniers du pénitencier dans le pays, les personnes déplacées, les drogués, etc. Pour la détection précoce des patients atteints de tuberculose et d’autres maladies pulmonaires non-spécifiques, sont enregistres sélectivement par radiophotographie des personnes qui sont plus au risque de souffrir de la tuberculose.
Activités DOT signifient la contrôle direct du traitement et le suivi des patients atteints de tuberculose, et l’éducation de la santé à travers la conversation avec les patients et leurs familles
Prévenir la propagation de la tuberculose est possible en traitant nouveaux cas de tuberculose selon les modes standard de traitement recommandées par l’Organisation mondiale de la Santé. La meilleure mesure préventive est un traitement approprié de tous les maux de la tuberculose qui interrompt la chaîne de propagation de l’infection.